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Cap sur 2030 : le rôle durable des géotextiles dans les projets de construction

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B.I.G. est en bonne voie pour atteindre une empreinte environnementale nulle d’ici 2030. Oui, destination zéro, vous avez bien lu. Pour rendre cette épopée plus tangible, nous vous proposons d’embarquer à nos côtés dans un voyage au fil duquel vous découvrirez nos divers projets de développement durable. Dans cette édition : comment l’utilisation des géosynthétiques peut-elle rendre les projets plus durables ?

Si vous devez séparer, filtrer, renforcer, protéger ou drainer des sols dans des applications de génie civil, les géotextiles sont la solution privilégiée. Fabriqués à partir de fibres synthétiques, comme le polypropylène ou le polyester, ils sont utilisés dans toutes sortes de projets de construction : routes, aéroports, décharges... Ils servent souvent de couche de séparation entre différents types de sol, de filtre pour éviter l’obstruction de systèmes de drainage du sol ou encore de renfort pour consolider la structure du sol. Différents degrés de perméabilité, niveaux de solidité et épaisseurs sont disponibles, en fonction des besoins spécifiques du projet.

B.I.G. est un leader du marché dans la création de ces solutions. Outre le fait qu’elles peuvent rendre d’autres projets plus durables à long terme, nous poursuivons aussi nos efforts en vue d’améliorer la durabilité de leur processus de production.

Aéroport d’Ostende

La reconstruction d’une piste de l’aéroport d’Ostende est un bel exemple de l’utilisation du géotextile dans un projet de construction. Notre solution a été privilégiée à la méthode conventionnelle, qui consistait à recouvrir la structure en asphalte de 10 cm de gravier pour la renforcer. « Nous avons analysé la réduction de l’empreinte carbone à différents niveaux », explique Simon De Meyer, Innovation Project Engineer. « Nous avons constaté que, par rapport au gravier, les besoins de transport pour fournir notre produit étaient nettement plus faibles.  Le transport de gravier nécessitait 593 camions, alors que notre solution en nécessitait seulement 3. Les polymères les plus couramment utilisés pour la fabrication de géotextiles sont le polypropylène et le polyester. Nous utilisons pour notre part du polypropylène, ce qui, comparé au polyester, nous a permis d’économiser 17 920 kg de CO2. De plus, la production d’un géotextile tissé permet d’obtenir d’excellentes performances avec un produit de très faible poids, ce qui évite de gaspiller de précieuses ressources. Il s’agit donc d’une solution efficace et à faible intensité de carbone. »

Rendre le processus de production plus vert

Nele Cattoor, Product Compliance and Regulatory Affairs Manager, ajoute que la transition vers l’énergie verte et les matériaux recyclés est aussi au programme : « Rendre le produit plus durable sur le plan technique sera difficile, mais nous nous attaquons à différents éléments du processus de production. L’utilisation d’énergie verte est l’un d’entre eux. Une autre option serait de commencer à utiliser des matériaux recyclés. » L’intégration de ces derniers semble être une pierre d’achoppement pour le marché. En effet, les normes techniques requises par le marché empêchent d’inclure des matériaux recyclés dans le produit pour pouvoir revendiquer une durée de vie de 100 ans. « Techniquement, c’est faisable. Dans les agrotextiles, il est possible d’ajouter jusqu’à 40 % de matériaux recyclés tout en maintenant les mêmes performances, bien que dans ce cas les exigences techniques soient plus faibles. Donc, sachant que les géotextiles doivent avoir une durée de vie très longue, l’utilisation de matériaux recyclés peut être plus compliquée. Mais elle reste néanmoins possible », affirme Simon De Meyer.

Visite du Parlement européen

Sur la recommandation de l’European Association of Geosynthetic product Manufacturers (EAGM), B.I.G. a invité un membre du Parlement européen le 20 janvier 2023 afin de lui présenter sa vision et son programme Cap sur 2030 et de lui en apprendre plus sur les géotextiles et sur les améliorations qu’ils pourraient ou non signifier en matière de durabilité. « La Commission européenne prépare des propositions législatives, qui sont ensuite votées au Parlement. Imaginez qu’elle tente de renforcer les règles relatives à l’utilisation ou à la production des géotextiles... Les membres du Parlement doivent savoir en quoi consiste réellement cette solution et quels sont les défis et les opportunités qui vont de pair. Le député Tom Vandekendelaere avait donc besoin d’en savoir plus pour pouvoir évaluer les conséquences et les avantages de l’utilisation des géotextiles », indique Nele Cattoor.

La fin de vie reste problématique

Il était également important de présenter les points problématiques au député durant sa visite. L’un d’entre eux est la difficulté de recycler les géotextiles. « La fin de vie des géotextiles reste très compliquée. Ils ont une très longue durée de vie, mais une fois qu’ils doivent être retirés, ils sont impossibles à recycler. L’industrie doit encore y travailler, mais c’est à nous d’ouvrir la voie ! »

B.I.G. is on course to achieve a zero environmental footprint by 2030. That is right, zero. To make this journey more tangible, we would like to offer you a passenger’s seat from which you will be able to really get up close and immerse yourself in our various sustainability projects. In this edition How the use of geo synthetics can make projects more sustainable.